Archive | février 2022

Un gros logiciel pour un petit collège : est-ce que ça en vaut la peine ?

J’ai déjà vu des collèges de petite taille opter pour un gros logiciel. Je veux dire, un logiciel qui est capable de traiter de grandes quantités de données. Je me suis demandé, à première vue, est-ce que ça en vaut la peine ??

Ces considérations me sont venues à l’esprit. J’aimerais les partager avec vous :

  • Il y a toujours du travail manuel à faire, même si on met pas mal d’argent sur la table pour adopter un gros logiciel.
  • Comme on dit parfois en informatique, « pour automatiser, il faut que ça en vaille la peine ». Plusieurs facteurs entrent ici en ligne de compte. Un logiciel de grande ampleur n’est pas fonctionnel dès le premier jour. Par exemple, il y a des gens dont la profession est d’appuyer une entreprise dans l’implantation d’un logiciel. Il peut s’agir, parfois, de contrats s’étalant sur une année entière. Sans compter qu’il peut s’agir de gérer un changement.
  • Enfin, d’un point de vue strictement gestion et affaires, on peut penser à la « scalability », qu’on traduit en français par extensibilité. C’est l’idée d’avoir un outil de grande taille qui sert de base et qui est en mesure d’accueillir un grand nombre de données, par exemple, si les affaires se développent largement. Il ne faut pas oublier, cependant, que la « scability » n’est pas qu’affaire de logiciel. Il y a des employés qui utilisent ces outils, et leurs tâches pourraient évoluer avec la hausse du nombre données.

TSOM (English article)

TSOM stands for the Toronto School of Management. It’s not a very old school: it was founded a few years ago only. Yet, in just a few years, it has become a staple among private career colleges tapping into the international market. So much so that it was even acquired by GUS (Global University Systems). It is certain that GUS is a big marketing machine, you will certainly agree to that; but, even before being bought by GUS, it had managed to establish itself and attract international students. It has developed well since then. What TSOM teaches us, or rather reminds us, is that it is possible to succeed in the international market without necessarily having to be established in Quebec. There are other international markets in Canada besides Quebec. Think of Nova Scotia, for example. In short, there is not just one business model / only one way to make money. Maybe it’s time for entrepreneurs looking to expand their businesses to explore some other avenues.

TSOM

TSOM, c’est la Toronto School of Management. C’est pas une école très ancienne : elle a été fondée il y a quelques années. Pourtant, elle est devenue, en quelques années, un incontournable parmi les collèges privés d’enseignement professionnel (comme on les appelle en Ontario) qui puisent dans le marché international. Si bien qu’elle a même été acquise par GUS (Global University Systems). C’est certain que GUS est une grosse machine marketing, on s’entend ; mais, même avant d’être achetée par GUS, elle avait réussi à s’implanter et à attirer des étudiants internationaux. Elle s’est bien développée depuis. Ce que TSOM nous apprend, ou plutôt nous rappelle, c’est qu’il est possible de réussir dans le marché international sans devoir forcément être implanté au Québec. Il existe d’autres marchés internationaux au Canada que le Québec. Pensez à la Nouvelle-Écosse, par exemple. Bref, il n’y a pas qu’un seul modèle / qu’un seul moyen de faire de l’argent. Peut-être est-il temps, pour les entrepreneurs désireux d’étendre leurs activités, d’explorer certaines autres avenues.